La pilule: confort contraceptif ou menace silencieuse ?
LA PILULE, CONFORT CONTRACEPTIF OU MENACE SILENCIEUSE ?
La pilule est le moyen de contraception le plus utilisé en France, 60% des femmes âgées de 15 à 29 ans prennent la pilule. Pourtant, malgré un taux de couverture de contraception le plus élevé d’Europe, la France a un taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) plus élevé que de nombreux pays d’Europe.
Comment fonctionne la pilule ?
La pilule la plus répandue est la pilule oestroprogestative, elle contient des hormones de synthèse, l’Ethinyl oestradiol alias EE2 (le plus souvent utilisé) et un progestatif de synthèse qui par leurs structures imitent les hormones sécrétées naturellement par notre corps en donnant une fausse information à notre cerveau entraînant l’arrêt de l’activité ovarienne.
Alors que dans un cycle normal, les hormones naturelles sont sécrétées en petite quantité à des moments précis du cycle, les hormones de synthèse contenues dans la pilule sont sécrétées massivement en continu.
La femme ingère 30% de plus d’hormones de synthèse que son corps en produirait naturellement au cours d’un cycle normal.
Ainsi ce climat hormonal artificiel mime celui de la femme pendant le premier trimestre de grossesse, état qui normalement est passager.
Les hormones de synthèse n’agissent pas qu’en bloquant l’ovulation, elles agissent à plusieurs niveaux et principalement au niveau des organes sexuels :
● L’EE2 bloque l’ovulation au niveau du système nerveux central.
● Le progestatif de synthèse épaissit la glaire cervicale afin d’empêcher les spermatozoides de passer, il amincit les parois de l’utérus afin d’empêcher une éventuelle implantation de l’embryon. Ce qui explique les « fausses règles » sous pilule qui sont en réalité des saignements de privation déclenchées par l’arrêt de prise d’hormones de synthèse. Ainsi les règles sous pilule sont souvent fluides, courtes et indolores (pause mise en place pour les femmes troublées psychologiquement par l'absence de menstruations, bien que cela s'avère totalement superflu)
La pilule progestative ne contient qu’un progestatif de synthèse et sa prise doit être continue pour être efficace. Elle agit principalement en épaississant la glaire cervicale au niveau du col de l’utérus et ne bloque pas toujours l’ovulation. Ce type de pilule permet de réduire les risques d’AVC et accidents thromboemboliques. Elle présente des effets secondaires qui diffèrent de la pilule oestroprogestative mais tout aussi impactants.
La pilule est-elle dangereuse pour la santé ?
● En 2005, Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) reconnaît la pilule oestroprogestative comme produit cancérigène de première catégorie pour les seins, le col de l’utérus, le foie et voies biliaires.
● Les risques reviendraient à la normale 10 ans après l’arrêt.
● Selon le CIRC le risque reste « faible », mais on note cependant que depuis que les femmes prennent la pilule, le cancer du sein augmente chaque décennie de façon importante, son incidence a doublé entre 1980 et aujourd’hui. Même si la pilule n’est pas le seul facteur de risque, on sait que les cellules cancéreuses sont sensibles aux oestrogènes et que la pilule contient un taux d’oestrogènes bien supérieur à ce que produiraient les ovaires naturellement, il est donc difficile de nier le lien !
● De plus la pilule, en induisant des carences en vitamines, oligo-éléments et sels minéraux essentiels, affaiblit le système immunitaire, rendant plus vulnérable à n’importe quel type de cancer, mais aussi aux maladies auto-immunes ou neuro-dégénératives.
● Ensuite la pilule (surtout celles de 3ème et 4ème générations) augmente le risque de faire une thrombose veineuse voire une embolie pulmonaire. Le risque reste minime mais ces complications souvent mal diagnostiquées conduisent à des conséquences dramatiques.
Effets secondaires minimes ?
● Fatigue chronique, anémie, hyperprolactinémie, allergies alimentaires, troubles de l’humeur pouvant aller jusqu’à la dépression, migraine, diabète, épilepsie, kystes aux ovaires, infections vaginales, cystites, acné, hypothyroidie, prise de poids, ou perte de libido ...
● Si on prend pour exemple le désir sexuel, il est souvent le premier impacté par la prise d’hormones de synthèse car il est influencé par la valse de 3 hormones l’Oestradiol, la Progestérone et la Testostérone. La prise d’hormones de synthèse en continu lisse les variations de ces hormones et diminue de 50% le taux de Testostérone. Il serait malhonnête de nier l’impact de la pilule sur la libido lorsqu’on comprend le fonctionnement de la pilule.
● Autant de problèmes de santé (considérés comme « minimes ») que les femmes sous pilule peuvent ressentir car les hormones synthétiques contenues dans la pilule sont de vraies voleuses de vitamines et minéraux essentiels. D’où l’importance de faire un bilan micronutritionnel sous pilule afin de combler ces carences.
La pilule, un perturbateur endocrinien ?
● Les hormones de la pilule sont retrouvées dans les eaux usées, elles féminisent les espèces sauvages menaçant leur survie. L’effet délétère s’observe aussi chez l’humain car les pédiatres observent un taux croissant de malformations sexuelles chez les petits garçons similaires à celles de la faune.
Pourquoi la pilule est prescrite aujourd’hui ?
Malheureusement aujourd’hui la pilule n’est plus seulement prescrite pour assurer la contraception mais aussi pour faire taire toutes sortes de symptômes : irrégularité des cycles, règles douloureuses, règles trop abondantes, acné, endométriose... Tous ces symptômes reflètent un déséquilibre hormonal dont la cause reste à trouver mais en aucun cas la pilule n'est la solution, elle ne fait que masquer les symptômes en stoppant l’activité ovarienne donc la sécrétion d’hormones !
Sans compter qu’à l’arrêt de la pilule, il peut y avoir un effet rebond des symptômes, on se retrouve alors dans une situation pire qu’avant la prise de pilule.
Quelles sont les alternatives sérieuses sans hormone à la pilule ?
● Le Dispositif Intra-Utérin en cuivre (DIU) : Economique, pratique et ultra efficace. Il est parfois mal supporté car provoque des règles plus longues et abondantes.
● Le préservatif : Seule contraception à être efficace contre les MST. Son efficacité est dépendante de son utilisation.
● Les Méthodes d’Observation du Cycle (MOC) : Elles nécessitent une connaissance approfondie de son cycle et d’être à l’écoute des signes permettant d’identifier les biomarqueurs de la fertilité.
Les avantages de cette méthode sont nombreux, une meilleure compréhension de son cycle, de l’impact des hormones sur sa santé mentale et physique, l’absence d’effets indésirables due à la prise de contraceptifs, une responsabilité partagée dans le couple dans la gestion de la fertilité, et une grande fiabilité !
Cette méthode nécessite un apprentissage sérieux et accessible à toutes les femmes.
En conclusion...
La prise d’une contraception doit être réfléchie, renseignée, et consentie par la femme en fonction de son état de santé, de ses antécédents personnels et familiaux, et de son mode de vie.
Il paraît essentiel aujourd’hui, à l’heure où la femme revendique le féminisme, qu’elle ne subisse plus sa contraception, elle doit la choisir en étant informée par un professionnel de santé.
La vie génitale d’une femme dure environ 35 à 40 ans, soit presque la moitié de sa vie. Elle est régie par une valse d’hormones qui vont toutes ensembles faire de ce cycle ovulatoire un indicateur de santé précieux pour la femme, non seulement pour la fertilité, mais aussi pour diminuer le risque d’ostéoporose, d’AVC, de troubles cognitifs, de maladies cardiovasculaires et de cancers.
La prise d’hormones de synthèse prive la femme de tous ces indicateurs de santé et met en veille tout un système extraordinaire, en l’occurrence celui capable de donner la vie.
Alors à vous de choisir Mesdames et Messieurs !
Nathalie Françoy.
Consultante en Micronutrition.
Sources: “J’arrête la pilule “ de Sabrina Debusquat; “Hormono Pratik” DFM Formation; “Le cycle féminin au naturel” de Marion Vallet et Dr Sophie Saab-Tsnobiladzé.
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